14 janvier 2009
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Chacun a encore en tête l'élection présidentielle de 2007 : Nicolas SARKOZY l'a remportée sur un thème bien précis : " je serai le Président du pouvoir d'achat ". Depuis, tout le monde s'est rendu compte que ce n'était finalement qu'un slogan de campagne.
Alors, très habillement et pour détourner les français de cette promesse, notre Président est devenu coûte que coûte " le Président de la réforme ".
Que n'avons nous eu en 2008 de ces réformes, parfois menées à la hussarde, souvent avec imprécision, ici sur la carte judiciaire, là sur le travail du dimanche. Celle de l'audiovisuel par exemple a été emblématique de cette volonté farouche de réformer à tout prix. Le feuilleton sur la nomination du futur Président de la chaine publique, la suppression de la publicité ont occupé le devant de la scène médiatique durant plusieurs semaines. Même si le Sénat, excédé d'être mis devant le fait accompli, relance actuellement le débat sur ce sujet.
Ce dossier momentanément épuisé, et bien on en ressort un autre du chapeau qui, lui aussi, déchaîne les passions : la suppression du magistrat instructeur provoque un tolé dans le monde judiciaire et alimente les commentaires sur le rôle de ces 600 magistrats qui ne traitent que 4% des affaires, sur l'indépendance de la justice à travers le Parquet (dépendant directement de la Chancellerie) dont le rôle serait renforcé, ...
Cette excitation "judiciaire" retombée, on lance la réforme du droit d'amendement au Parlement qui, lui aussi, va alimenter la controverse durant quelques jours avant qu'une nouvelle annonce ne vienne médiatiquement se substituer à la précédente.
C'est la frénésie de la réforme pour la réforme, manière de faire croire que l'on s'occupe de tout et à chaque instant; peu importe le résultat car l'essentiel est ailleurs : faire illusion.
Et, pendant ce temps là, on ne parle pas des véritables problèmes des français que sont le chômage, la précarité, le pouvoir d'achat. Nous le voyons tous les jours, y compris sur ce bassin de vie : de plus en plus de nos concitoyens vivent plus mal qu'avant, ont plus de difficultés qu'avant, se retrouvent sans emploi et souvent sans plus aucune ressource. Ce qu'il nous faut aujourd'hui, c'est un Président et un Gouvernement qui s'occupent rapidement de ces problèmes là du quotidien.
Les français n'ont que faire d'un Champion de la communication, ni même d'un Président de la ... diversion.
Alors, très habillement et pour détourner les français de cette promesse, notre Président est devenu coûte que coûte " le Président de la réforme ".
Que n'avons nous eu en 2008 de ces réformes, parfois menées à la hussarde, souvent avec imprécision, ici sur la carte judiciaire, là sur le travail du dimanche. Celle de l'audiovisuel par exemple a été emblématique de cette volonté farouche de réformer à tout prix. Le feuilleton sur la nomination du futur Président de la chaine publique, la suppression de la publicité ont occupé le devant de la scène médiatique durant plusieurs semaines. Même si le Sénat, excédé d'être mis devant le fait accompli, relance actuellement le débat sur ce sujet.
Ce dossier momentanément épuisé, et bien on en ressort un autre du chapeau qui, lui aussi, déchaîne les passions : la suppression du magistrat instructeur provoque un tolé dans le monde judiciaire et alimente les commentaires sur le rôle de ces 600 magistrats qui ne traitent que 4% des affaires, sur l'indépendance de la justice à travers le Parquet (dépendant directement de la Chancellerie) dont le rôle serait renforcé, ...
Cette excitation "judiciaire" retombée, on lance la réforme du droit d'amendement au Parlement qui, lui aussi, va alimenter la controverse durant quelques jours avant qu'une nouvelle annonce ne vienne médiatiquement se substituer à la précédente.
C'est la frénésie de la réforme pour la réforme, manière de faire croire que l'on s'occupe de tout et à chaque instant; peu importe le résultat car l'essentiel est ailleurs : faire illusion.
Et, pendant ce temps là, on ne parle pas des véritables problèmes des français que sont le chômage, la précarité, le pouvoir d'achat. Nous le voyons tous les jours, y compris sur ce bassin de vie : de plus en plus de nos concitoyens vivent plus mal qu'avant, ont plus de difficultés qu'avant, se retrouvent sans emploi et souvent sans plus aucune ressource. Ce qu'il nous faut aujourd'hui, c'est un Président et un Gouvernement qui s'occupent rapidement de ces problèmes là du quotidien.
Les français n'ont que faire d'un Champion de la communication, ni même d'un Président de la ... diversion.